Le
demi-noeud |
Autrement
appelé, le noeud simple, il est dangereux : si on le serre bien,
il est difficile à défaire mais pas assez souqué,
il se dénoue tout seul. |
La gueule de raie |
Un
noeud double de sécurité pour attacher une charge sur un
croc. |
Le noeud chinois |
Ce
noeud est utilisé pour raidir les haubans. Il est solide et
décoratif. |
Le noeud d'arrêt |
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Le noeud de bois |
Noeud
facile à faire et à défaire. Peu fiable, pour
usage temporaire. Utile pour hisser un drapeau. |
Le noeud de cabestan |
Ce
noeud offre l'avantage de pouvoir être établi d'une seule
main. Mais attention, quand il n'est pas soumis à une tension
constante, quand il y a des à-coups, il a tendance à se
desserrer. Il faut donc penser à toujours l'assurer par
deux demi-clés sur un dormant. |
Le noeud de
cabestan croisé |
Ce
noeud solide est utile pour attacher ou fermer un sac, ou attacher un
rouleau de corde. Il peut aussi être fait gansé. |
Le noeud de
cabestan double |
Ce
noeud est plus solide que le noeud de cabestan simple. Il glisse moins,
et peut être utilisé comme amarre. |
Le noeud de
cabestan gansé |
Ce
noeud a les mêmes avantages que le noeud de cabestan tout en
étant plus facile à défaire. Il est utile en tant
qu'amarre temporaire. |
Le noeud de capucin |
C'est
le noeud qui orne la ceinture en cordon que les moines utilisaient
autrefois pour se flageller. Les marins britanniques le qualifiaient de
"noeuds de sang", parce qu'il garnissait les lanières du chat
à neuf queues, redoutable fouet qu'utilisa la Royal Navy
jusqu'en 1948. Aujourd'hui, le noeud de capucin sert principalement
à faciliter la prise en main des tires-veilles de wishbone sur
les planches à voile. Malgré son apparente
simplicité, son exécution est beaucoup moins facile qu'il
paraît, car, pour lui donner la forme régulière qui
fait toute son élégance, il faut le tordre sur
lui-même pendant qu'on le serre. |
Le noeud de Carrick |
La
seule utilisation de ce noeud resta la réparation d'un
câble métallique. Rabattre les bouts qui dépassent
à l'aide de bande adhésive ou bien de ficelle.
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Le noeud de
chaise |
Son
appellation vient du fait qu'il est possible de s'assoire dans la boucle
pour se hisser. C'est un noeud qui ne glisse pas et qui est toujours
facile à défaire. |
Le noeud de
chaise dans un anneau |
Pour
amarrer un bateau à un anneau de quai. |
Le noeud de
chaise en double |
Ce
noeud sert à hisser un équipier dans le gréement
quand l'urgence est telle qu'on n'a pas le temps de gréer une
chaise de calfat. En faisant coulisser le noeud avant de le serrer, on
peut donner à chaque boucle un diamètre différent
et dans ce cas, on s'assied sur l'une et on utilise l'autre comme
dossier, au niveau des aisselles. |
Le noeud de
chaise espagnole |
Aussi
appelé "noeud de chaise anglais" ou "noeud de pompier", il sert
à hisser une personne accidentée et inconsciente, on
passe une boucle sous les genoux et l'autre sous les aisselles. |
Le noeud de
chaise sous forte tension |
Ce
noeud n'est utilisable qu'avec un cordage très raide qui ne
s'écrase pas sur lui-même et seulement si la tension
exercée est extrêmement forte. |
Le noeud de charpentier
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C'est un noeud facile
mais peu fiable dans de mauvaises conditions. Il demeure utile pour
hisser de grosses pièces. |
Le noeud de drisse |
Ce
noeud convient bien comme noeud d'arrêt. Grâce à sa
boucle, il a l'avantage de pouvoir être défait facilement. |
Le noeud de Gabier |
Ce
noeud est adapté aux cordes synthétiques qui, si elles
sont trop rigide, ont tendance à se dénouer
d'elles-mêmes lorsqu'elles sont soumises à des cycles
continuels de tension-détente. |
Le noeud de grappin |
Pour
relier l'anneau d'une ancre à la ligne de mouillage. Ce noeud
empêche la ligne de mouillage de s'user par frottement. De
même utile pour amarrer un canot sur un anneau de quai
rouillé avec deux tours morts au préalable. |
Le noeud de griffe |
On
choisit ce noeud de croc quand le cordage qui retient la charge est
utilisé en simple. Ce noeud peut être faire d'une seule
main et se défaire facilement dès qu'il n'y a plus de
tension. |
Le noeud de huit
double |
C'est
un noeud de plein poing amélioré en extrapolant le noeud
de huit. Il présente deux avantages : une fois souqué, il
est facile à défaire, et, en cas de choc brutal, il
agît comme un amortisseur. |
Le noeud de jambe
de chien |
Ce
noeud doit toujours rester sous tension, sinon il se défait
naturellement. |
Le noeud de laguis |
C'est
le noeud que les braconniers utilisent pour fabriquer des collets, car
il coulisse très bien. Ce noeud s'emploie aussi pour
étouffer une voile qui claque dans le vent, ou pour commencer le
ferlage d'une grande-voile contre sa bôme, ou d'un foc sur le
pont.
Il se compose d'un noeud de chaise qui coulisse sur le dormant du
cordage. Il se défait donc très facilement. |
Le noeud de mirroir |
Appelé
aussi "noeud simple double", il permet de raccorder deux cordes de
même diamètre. |
Le noeud de patte
d'oie |
C'est
un noeud d'amarre sur corde tendue ou sur une pièce de bois
rond. Il demeure utile pour hisser une pièce de bois. La corde
sous traction doit rester à angle faible pour garder le noeud
bien tendu. |
Le noeud de taquet |
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Le noeud de tirant |
C'est
un noeud coulant dur, très simple mais qui glisse facilement. |
Le noeud d'écoute |
Aussi
appelé "noeud de tisserand" et "noeud de filet" car il
permet de former des mailles. Compte tenu des nombreux mousquetons sur
les bateau, ce noeud sert encore pour fixer les drisses des pavillons
envoyés sur les barres de flèche. |
Le noeud
d'écoute double |
Il
est principalement utilisé pour unir deux cordes de
diamètre très différent ou exagéré.
Sa principale qualité est qu'il résiste à des
fortes tensions. |
Le noeud
d'évadé |
C'est
un noeud qui se défait facilement tout en permettant de
récupérer la corde sans toucher au noeud et sans
dérouler la corde. Un bout sert à la traction et l'autre
à récupérer la corde après utilisation. |
Le noeud du
pêcheur à la ligne |
Bien
que peu utilisé par les pêcheurs à la ligne et
souvent difficile à défaire, ce noeud mérite
d'être connu car parfois c'est le seul qui tienne, notamment sur
des cordages raides et glissants.
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Le noeud en huit |
Ce
noeud est également appelé "noeud de Savoie", car il
figure sur les armes de la Maison de Savoie, où il symbolise la
fidélité. C'est le noeud d'arrêt par excellence.
Même si il a été écrasé contre une
poulie ou un filoire, il est facile de le dénouer. En revanche,
quand il est exécuté sur une écoute de foc, il a
tendance à se défaire tout seul lors des virements de
bord. C'est pour cette raison qu'il faut alors laisser au moins 20
centimètres entre l'extrémité de l'écoute
et le noeud. En exécutant plusieurs noeuds en huit les uns
à la suite des autres, on réalise alors une
chaînette très décorative de ceinture ou de
courroie. |
Le noeud en queue
de singe |
Les
marins l'utilisent comme noeud d'arrêt sur un palan ou pour
lester l'extrémité d'une touline, ligne
légère qu'on lance entre un navire et le quai, pour
passer ensuite les grosses amarres. |
Le noeud neuf |
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Le noeud plat
basculé |
Il
existe une façon très simple de défaire un noeud
plat serré très fort : il suffit de tirer d'un coup sec
sur un des brins qui dépassent du noeud, à la
perpendiculaire de l'amarrage. L'efficacité de cette
méthode démontre à quel point ce noeud est fragile. |
Lover un cordage |
On
love un cordage avec une corde souple de grandeur moyenne. Il permet de
terminer l'écheveau. |
Noeud d'arrimeur |
Ce
noeud d'arrêt sert à empêcher un cordage de sortir
d'un trou ou d'une poulie. |
Tout mort et deux
demi-clés |
C'est
le noeud le plus sûr et le plus rapide à réaliser
pour amarrer un cordage sous forte tension à un point fixe. Une
fois réalisé, il ne demande aucune force pour le tenir
tout en étant facile à défaire lorsqu'il n'y a
plus de tension. |
Amarrage en huit |
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